Branches dénudées et tristes, vestiges de l'automne Le paysage d'hiver s'est installé morne et monotone Un corbeau croassant dans le silence figé par le froid Semble le seul survivant d'un janvier qui se fait roi
Dans le ciel bas chargé de nuages gris de neige Je cherche désespérément la chaleur du soleil Un vent du nord sec et vif cingle mon visage Gelant mes joues meurtries et mes larmes sauvages
La neige épaisse et immaculée fait manteau à la terre Recouvrant la nature endormie de ses cristaux éphémères Mon regard perdu sur l'immensité blanche de paix Apporte en mon coeur une sérénité qui me plait
Subjuguée par cet arbuste croulant sous les flocons Symbole d'un amour passion aux élans sans pardon Flamme dansante dans l'absurdité de l'enfer Miracle de la nature que cette rose rouge en hiver.
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